Le Niger

État d’Afrique de l’Ouest, le Niger est bordé au nord par l’Algérie et la Libye, à l’est par le Tchad, au sud par le Nigeria et le Bénin, et à l’ouest par le Burkina et le Mali.
Le Niger est divisé en 8 régions : Agadez, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéry, Zinder, Diffa et Niamey.

Croissance démographique: 4%

Espérance de vie: Femmes 58,2 ans – Hommes 57,8 ans.

La langue officielle du Niger est le français. Il existe par ailleurs plusieurs langues nationales, dont le Haoussa, le zarma et le tamacheq (la langue des touaregs).

Démographie.

La population du Niger est estimée à 20 millions d’habitants en 2018 et les différentes ethnies qui la composent sont: 

  • Les Haoussas (53,5% de la population), établis entre le Dallol Maouri et Zinder qui vivent dans le centre et l’est du pays avec une aire culturelle largement étendue au Nigéria ;
  • Les Djermas et Sonrhaïs (19% de la population) qui occupent l’ouest du pays ; ils incluent les Wogos et les Kourteïs ;
  • Les Touaregs (10,6%), Toubous (0,5%) et Arabes (0,3%) au nord et nord-est ;
  • Les Peulhs (10,4%) disséminés sur tout le territoire.

Économie.

L’économie du Niger repose pour l’essentiel sur l’agriculture et l’élevage.

Les autres ressources du Niger sont l’uranium (dans la région d’Agadez), l’or, avec des mines entre le fleuve Niger et la frontière du Burkina Faso, le charbon dans le nord et le pétrole dont l’exploitation ne fait que commencer, dans le Ténéré.

Malheureusement, le Niger est en tête de plusieurs statistiques inquiétantes. C’est le pays le plus pauvre du monde et c’est aussi le pays avec le taux de fécondité le plus haut (7,6 enfants par femme).

Par ailleurs, d’après le rapport 2018 sur l’Indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Niger est sur le plan mondial, le pays où la population bénéficie le moins d’une bonne qualité de vie. Le pays ouest-africain occupe la 189ème place sur 189 pays comptabilisés par le rapport, se retrouvant derrière la République centrafricaine, le Sud-Soudan et le Tchad. Le rapport indique qu’à la naissance, un enfant nigérien a une espérance de vie moyenne inférieure à près de 22 ans et peut en moyenne espérer fréquenter les bancs d’une école pendant deux ans. Ses parents quant à eux, vivent avec moins de 1.000 dollars (500.000 francs CFA) par an.

Le taux de malnutrition ne fait lui aussi que progresser d’année en année, atteignant un seuil alarmant de 15%. La plupart des victimes sont des enfants en bas âge dans leurs deux premières années, donc très fragiles. La malnutrition est causée principalement par l’absence de nutriments essentiels chez les enfants, engendrant des retards de croissance et affaiblissant le système immunitaire face aux maladies infantiles ordinaires. Les maladies infectieuses, le manque d’eau potable et d’hygiène « contribuent significativement à la détérioration » du statut nutritionnel des enfants. La malnutrition est surtout « fatale » pour les enfants de 5 ans lorsqu’elle se « combine » au paludisme qui est endémique au Niger.

Le paludisme est la première cause de morbidité au Niger avec une moyenne de 850 000 cas déclarés par an par les formations sanitaires. La mortalité due au paludisme est très élevée au Niger, précisant que sur 10 décès attribués au paludisme, 7 sont des enfants de 0 à 5 ans. Le paludisme fait environ 2500 victimes chaque année au Niger selon des statistiques du Programme national de lutte contre cette maladie (PNLP).

Le Niger a le taux d’inscription scolaire le plus bas en Afrique sub-saharienne, surtout en ce qui concerne les filles. 46% de garçons et 32% de filles vont à l’école primaire. Seuls 25% d’entre eux finissent l’école primaire. Le taux de scolarisation dans le secondaire est de 9% pour les garçons et de 6% pour les filles. Au Niger, l’école doit surmonter d’innombrables difficultés. La quantité, d’abord. 500 000 nouveaux élèves chaque année, dans un pays qui cumule l’un des plus forts taux de croissance démographique de la planète (3,9 % par an). Dans ce pays où un citoyen sur deux a moins de 15 ans, l’éducation est plus qu’ailleurs une priorité absolue.

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